La Ville de Valence dispose actuellement d’un réseau de chauffage urbain de 13 km alimenté par des énergies fossiles (gaz). Depuis janvier 2017, elle a amorcé sa transition énergétique en confiant à la société Énergie verte de Valence (EVVA) l’exploitation, le développement et la gestion d’un réseau de chaleur alimenté par de l’énergie renouvelable, dans le cadre d’une délégation de service public.
En 2017 et 2018, une première phase de travaux a permis de :
- transformer le fonctionnement du réseau de haute à basse température, indispensable pour un réseau alimenté par de l’énergie renouvelable et pour réduire les pertes de chaleur,
- rénover et moderniser les installations existantes :
- remplacer entièrement 55 sous-stations,
- remplacer plus de 1 800 mètres linéaires (ml) de canalisation,
- créer 20 sous-stations neuves dans les bâtiments du quartier du Polygone,
- mettre en service une nouvelle chaudière au gaz naturel de 12 MW,
- développer le réseau avec notamment le raccordement de l’Institut régional de formation sanitaire et sociale (IRFSS) d’Auvergne-Rhône-Alpes ou encore celui du bâtiment Jacques Brel qui abrite une partie des services municipaux et communautaires.
Entre février 2019 et octobre 2020, la modernisation du réseau de chaleur se poursuit avec la construction d’une chaufferie biomasse ainsi que des travaux de création et de renouvellement du réseau. Les travaux de rénovation permettront de garantir le confort thermique des usagers.
L’objectif de la Ville de Valence est de réussir la transition énergétique de son réseau en utilisant le bois énergie, une ressource locale et renouvelable, pour chauffer l’eau du réseau de chaleur. La chaleur sera produite à plus de 50 % par de l’énergie renouvelable.
Ce choix énergétique permettra une diminution des rejets de 12 000 tonnes de CO2, soit l’équivalent des émissions de plus de 10 000 véhicules sur une période d’un an.
Le recours à de l’énergie renouvelable offre un double avantage économique aux abonnés avec une variation de prix déconnectée de celui des énergies fossiles (constat des années précédentes) et une TVA à taux réduit (5,5 %) sur l’ensemble de la facture.